Franchise, limiter le risque d’échec
A cet effet, le document d’information précontractuelle que la loi impose au franchiseur de remettre au moins vingt jours avant la conclusion du contrat est tenu de préciser la nature et le montant des dépenses et investissements spécifiques à l’enseigne ou à la marque que la personne destinataire du projet de contrat engage avant de commencer l’exploitation.
Encore ne faut-il pas s’en tenir là !
Intégrer un réseau de franchise
Le candidat à l’intégration d’un réseau de franchise doit mesurer de nombreux autres paramètres :
- Le coût du droit au bail ou de l’acquisition de son local d’exploitation ;
- Le coût de constitution de la société d’exploitation ;
- Le coût des travaux et des agencements.
Les pesanteurs financières
Il lui faut également avoir à l’esprit d’autres pesanteurs financières :
- La première activité ne donne généralement pas lieu à une rémunération suffisante et le besoin en fond de roulement doit être raisonnable ;
- Le financement de l’activité requiert la constitution de garanties qui, le plus souvent, engagent le patrimoine personnel de l’entrepreneur, voire celui de sa famille.
Enfin, les risques ne sont pas directement financiers. Ils sont aussi professionnels en ce que plusieurs clauses sont susceptibles de compromettre ou du moins de limiter l’avenir professionnel de l’exploitant. Le bail est-il restreint à une activité particulière ou son objet couvre-t-il tout type de commerce ? Sa valorisation en dépendra beaucoup.
Quant à la clause restrictive de concurrence éventuellement stipulée dans le contrat de franchise, il faut également en mesurer précisément la portée.