Quelques conseils sont faciles à suivre qui permettront de se détourner d’un miroir aux alouettes :
- Le minimum consiste à lever l’extrait K-bis de la société franchiseur ;
En effet, même si un franchiseur semble solide sur le papier, il est crucial d’évaluer le poids du réseau en temps de crise. Un réseau peut montrer des signes de faiblesse ou de force significatifs lors de périodes de difficultés économiques, et cette évaluation est essentielle pour toute décision éclairée.
- Il faut ensuite vérifier si la société franchiseur exploite elle-même un ou plusieurs points de vente ;
Un franchiseur qui possède et gère directement des points de vente témoigne de la viabilité de son modèle économique et de sa capacité à gérer les défis opérationnels.
- Il faut savoir quel est l’objet social précis de la société franchiseur ;
Cet élément clé du statut juridique de l’entreprise définit les activités pour lesquelles la société est habilitée à agir. Une divergence entre l’objet social et les activités réelles pourrait indiquer des problèmes juridiques ou de cohérence stratégique.
- Il est également indispensable d’analyser l’organigramme du groupe dont le franchiseur se présente comme la tête ;
Un organigramme bien structuré peut révéler des informations sur la répartition des responsabilités et sur la solidité financière du groupe. Cela vous aidera à comprendre si le franchiseur dépend trop de partenaires extérieurs ou s’il est suffisamment autonome.
- Il faut lever les bilans de la société franchiseur mais aussi des principales structures du groupe ;
Cette analyse financière vous permettra d’évaluer la santé économique de l’ensemble du groupe, pas seulement de la société franchiseur. Il est essentiel de ne pas se laisser berner par des chiffres flatteurs qui pourraient masquer des réalités plus sombres.
Pour cela, prenez garde aux chiffres du franchiseur, car ils peuvent parfois être présentés de manière à mettre en avant les aspects positifs tout en minimisant les risques. Une analyse critique des bilans est donc nécessaire pour comprendre la véritable situation financière.
- Enfin, il faut soigneusement analyser l’économie des relations contractuelles. A cet égard, l’empilement et l’éclatement des contrats (franchise, fourniture, fidélité, publicité etc.) appelle la plus grande méfiance.
À cet égard, l’empilement et l’éclatement des contrats (franchise, fourniture, fidélité, publicité, etc.) appelle la plus grande méfiance. Une complexité excessive peut cacher des coûts imprévus ou des obligations contractuelles désavantageuses pour le franchisé.
En résumé, avant de vous engager, il est essentiel de comprendre non seulement les aspects juridiques et financiers du franchiseur, mais aussi de considérer la robustesse du réseau en temps de crise. Cette approche vous permettra de faire un choix éclairé et d’éviter les pièges potentiels.
