Beaucoup de franchiseurs y insistent : la franchise ne garantit pas le succès. Rien de plus vrai : un concept ne suffit pas, les compétences du franchisé restent essentielles.
Au cœur de la franchise, subsiste toujours un risque. Mais ce risque, le franchiseur doit aussi l’accepter ! La franchise est une aventure commune dont les deux parties doivent assumer les aléas.
Conséquence : les franchisés doivent se méfier de certaines clauses qui nient cette prise de risque de la part du franchiseur.
Exemple 1 : une clause qui fixe une redevance forfaitaire.
Le recours au forfait doit être justifié et ne pas s’apparenter à une rente de situation.
Exemple 2 : une clause qui prévoit le cautionnement du franchisé personne physique.
Pourquoi une telle disproportion alors que la personne du franchiseur n’engage jamais son propre patrimoine personnel ?
- Il faut a minima que l’engagement de caution demandé au franchisé soit justifié.
- Il faut en outre demeurer vigilant dès lors que le franchiseur se ménage parfois d’autres garanties.
Exemple : le contrat de franchise évoque parfois un engagement du dirigeant de la société franchisée « à titre personnel », « solidairement », ou en qualité de « porte-fort ».
Ces petits mots recèlent des engagements très dangereux et très lourds dès lors qu’ils sont de nature à engager, eux aussi, le patrimoine personnel du franchisé.
En résumé : Derrière les garanties que le franchiseur exige, se cache souvent toute une philosophie… Le franchiseur aussi doit prendre ses risques !
Contrat de franchise : un cadre à maîtriser
Avant de vous engager, découvrez comment le contrat de franchise organise la transmission du savoir-faire et encadre les relations entre franchiseur et franchisé. Chaque clause compte : assurez-vous de bien comprendre vos droits, obligations et les risques associés.